Mélancolie de janvier – Faiblesse d’âme temporaire
Ah, la nouvelle année, le temps des bonnes résolutions et des nouveaux départs. Ce 27 décembre où je lisais dans le ELLE «Cette charmeuse de Vénus (l’amour) apporte un second souffle à votre cœur, dynamise votre libido et réveille vos élans. Soyez très disponible en février pour saisir les hasards heureux… Voici l’année de toutes les passions..» Encore mieux coté travail et argent. J’y croyais dur comme fer: En 2020, c’était reparti de plus belle, puisque c’était écrit dans les astres. Et puis, lundi c’était le Blue Monday, censé être le jour le plus déprimant de l’année. Ok, le 1er jour de la semaine est rarement le meilleur. Mais bon, il faisait encore un soleil radieux inhabituel en cette saison et le ciel était d’un bleu limpide. Je me dis, vaste supercherie, ce Monday Blues… Aucune Mélancolie du lundi ou de janvier.
Et là, ce soir ça me tombe dessus. Bim. Ce jeudi 23 janvier me met les boulets aux pieds et je sens que l’hiver va être long et fastidieux. Il va falloir se farcir toute cette saison qui ressemble à un long tunnel. Avec des jours trop courts, froids voir glacials et ses arbres nus.
Une nostalgie du mois passé.
Plutôt gai avec les fêtes de fin d’année qui ont donné de la couleur et de la lumière. A partir de ce soir, ne s’exprime dans ma mélancolie, que la perspective de 3 longs mois d’hiver. La monotonie d’une vie sans excès. Détox ET Dry January.
Drôle de sensation. Janvier, gueule de bois la plus longue de l’année? Et c’est pas la galette des rois qui a changé quoi que ce soit. Alors quoi? Fini les soirées raclette? La chandeleur et son cidre? Les beignets du carnaval et la folie de ses costumes?
SAD? Toute cette excitation n’aurait débouché sur rien? Stoppée net par ce mois, les grèves qui n’en finissent pas, les soldes qui nous empêchent de faire des économies, les vacances de février encore lointaines? W = (D-d) x T puissance Q???
Mais non!! Les bonnes résolutions ne sont pas balayées puisqu’il n’y en a jamais eu.
Les fêtes et ses moments heureux n’attendent qu’à être renouvelés. Le mois de janvier n’est pas vide. Il est blanc. Petite baisse d’intensité? Idéal pour cocooner. Rester planquée sous un plaid. Jouir de son oisiveté. Non, en 2020, je n’ai pas besoin d’un nom de meuble Ikéa pour dire que je glande et que j’adore ça. Je lâche prise, je reste inoccupée des soirées et week-ends entiers. Préconise la «fuck thérapie». Pas celle de baiser. Enfin, si vous voulez. Mais surtout la thérapie du «J’en ai rien à foutre». Je laisse de côté cours, devoirs et obligations, qui me stressent et je deviens ridiculement détendue. Aidée en cela d’un bon verre de vin, un bain bouillant et du grand art de la distraction qu’est Netflix.
Mercredi, c’était la journée internationale du câlin. Un câlin géant au lieu de s’insulter sur Twitter?
Il fait nuit, je vais me coucher. Bonne soirée.